3 questions à Caroline Reis, nouvelle Déléguée Adjointe de la FFMI

Vous êtes la nouvelle Déléguée Adjointe de la FFMI depuis début mai. Quel est votre parcours ?

D’origine Franco-Brésilienne, je suis née au Brésil, pays où j’ai vécu jusqu’en 2016. Mon parcours professionnel a débuté à la suite de mes études en ingénierie des matériaux à l’École Polytechnique de Rio de Janeiro, dans la recherche scientifique.

Deux ans plus tard, j’ai débuté une carrière dans la normalisation, en intégrant l’organisme brésilien de normalisation (ABNT) en tant que chef de projet chargée de l’élaboration de normes nationales et internationales, ainsi que de la promotion de la participation des petites et moyennes entreprises aux travaux de normalisation. L’Institut Brésilien de l’Acier, l’entité représentative des entreprises sidérurgiques brésiliennes, m’a par la suite invitée à les rejoindre en tant que responsable du pôle réglementaire, de normalisation et de certification du secteur. En 2016 je suis arrivée à l’AFNOR, où j’étais chargée du suivi de l’élaboration de normes dans le domaine de la construction, notamment celui des métiers de l’incendie.

Comment avez-vous connu la FFMI ?

Le suivi des activités de normalisation relatives aux matériels de sécurité incendie m’a été confié depuis mon arrivée à l’AFNOR. Historiquement, la FFMI a toujours été un des principaux moteurs de la normalisation française et européenne du secteur des métiers de l’incendie. C’est donc tout naturellement que j’ai pu découvrir l’impressionnant travail de fond menée par la FFMI pour assurer un haut niveau de qualité des services et des produits, pour lequel les normes techniques représentent un des principaux piliers.

Quelle est votre feuille de route ?

Quelles que soient les actions menées par la FFMI, l’objectif sera toujours d’assurer une amélioration continue de la sécurité par le niveau de qualité des produits, la fiabilité des systèmes de sécurité et des services associés, afin de conserver le pôle d’excellence que la France représente dans ce secteur. En tant que déléguée adjointe, je veillerai à atteindre ces objectifs, plus précisément pour les dossiers relatifs aux syndicats du pôle bâtimentaire de la FFMI (GESI, GIF, GIFEX, GIS, GEESPI, FFACSSI) dont j’ai la charge.

Pour parvenir à de bons résultats, notre travail devra prendre en compte deux volets, qui pour moi sont indissociables et complémentaires. Du point de vue technique, il est primordial de poursuivre les efforts pour assurer une bonne coordination entre les différents acteurs des instances réglementaires, de normalisation et de certification, ainsi qu’une représentation pertinente et systématique de la FFMI aux discussions pour faire valoir les positions de la filière incendie.

A ce travail de fond, s’ajouteront d’importantes actions de communication pour mieux faire connaitre nos métiers, d’échanges avec d’autres organisations professionnelles, et plus largement de coordination entre les différents groupements qui composent la FFMI. J’attache également une grande importance au volet humain : nous sommes une Fédération, il faut donc avant tout savoir « fédérer ».